Draa Kébila, journée d’étude sur le dispositif d’aide à l’insertion de jeunes
Ce jeudi 26 avril 2018, l’ANSEJ, la CNAC, l’ANEM et le secteur de la formation professionnelle, en coordination avec le président de l’APC de Draa Kébila, ont organisé une journée d’étude, au niveau du siège de la maison de jeunes du chef lieu de commune, sous le thème « la micro entreprise, un facteur indispensable pour le développement local », qui s'articule au tour des points suivants :
- Accompagnement,
- Financement,
- Formation,
- Suivi.
L’objectif visé est la sensibilisation des jeunes porteurs de projets sur les possibilités offertes, les avantages octroyés et les services d’accompagnement des promoteurs dans le but d’éviter les erreurs du passé et contribuer à élever les chances de réussite des petites entreprises créées dans le cadre de ce dispositif. De son côté, le représentant du CFPA de Hammam Guergour a fait connaître les possibilités offertes en matière de formation et d’apprentissage, ainsi que les conditions d’accès et les diplômes délivrés en fin de formation.
Lors du débat, les jeunes présents ont soulevé de multiples questions auxquelles les conférenciers ont répondu clairement. Par ailleurs, des suggestions ont été faites afin d’éviter que les problèmes rencontrés par le passé ne se reproduisent et pour permettre une meilleure aide aux promoteurs. Parmi, ces suggestions, on citera notamment :
- L’intensification des journées de sensibilisation avec la participation d’experts dans de multiples disciplines,
- Mettre l’accent sur la formation et le savoir faire du porteur de projet (formation professionnelle et expérience) comme facteurs indispensables et incontournables,
- Avant validation de tout projet, il est nécessaire et indispensable de s’assurer de sa faisabilité et de sa rentabilité sans oublier de vérifier les capacités du promoteur à gérer sa future entreprise,
- Sensibiliser les promoteurs sur leur rôle dans la réussite ou l’échec des projets présentés.
Comme l’a souligné un participant, beaucoup de promoteurs pensent peut être qu’il s’agit d’une rente à partager et chacun essaie d’avoir sa part. Les services concernés se doivent de lutter contre une telle idée et de s’impliquer davantage en tant que partenaires et partie prenante dans le projet soumis par le jeune ; car la réussite ou l’échec de ce dernier sera le résultat d’un travail commun entre le porteur de projet, l’ANSEJ ou la CNAC et la banque.
Enfin, malgré les quelques problèmes rencontrés, le dispositif d’aide à l’insertion des jeunes a donné des résultats ; il suffit de l’améliorer pour arriver à un taux d’efficience plus élevé et d’éviter aux différentes parties les désagréments d’un éventuel échec.
Auteur : Rachid Sebbah
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